mardi 23 avril 2013

Corrigé devoirs - Trouvez la question - l'Étranger


1. A-t-on l’impression que Meursault était maître de son destin au moment du meurtre ?
Expliquez ?
Meursault n’est pas le maître de son destin, c’est un enchaînement de choses qu’il ne contrôle pas
qui va le conduire à être assassin. Tout d’abord, il suit Raymond en restant passif sans s’opposer,
puis c’est parce qu’il a pris le revolver de celui-ci qu’il aura de quoi tirer sur l’Arabe. L’impression
est donnée qu’il est le jouet de la chaleur et du soleil. Il ne contrôle pas la situation, c’est sa soif de
fraîcheur qui le pousse vers le lieu du crime. C’est la fatalité qui s’abat sur Meursault, lequel ne
contrôle rien. C’est un héros tragique.

2. Etait-il depuis le début un assassin potentiel ?
S’il devait y avoir un assassin potentiel le rôle en aurait plutôt été conféré à Raymond qui a déjà
exprimé sa violence à plusieurs reprises. En effet, il s’est battu ou a battu au moins trois fois
depuis le début du roman. Non, seulement ce n’est pas Raymond qui tue, mais c’est en lui
confisquant son revolver que Meursault s’est trouvé en possession d’une arme.

3. Expliquez la phrase :  "Et c’est comme quatre coups brefs que je frappai à la porte du malheur "
« Et c’est comme quatre coups brefs que je frappai à la porte du malheur » Cette phrase nous jette
vers le futur de son histoire, c’est une introduction à la suite du roman. Il a tiré quatre autres coups
de revolver sur le corps de l’Arabe déjà mort. Ces quatre coups l’emmèneront vers le malheur car
il ne pourra parler de légitime défense.



 Laurys Le Marrec LP Ste-Claire Deville Issoire
PLP2 Lettres-Histoire IUFM d’Auvergne


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